Récemment, j’ai eu le privilège de recevoir le titre suprême de témoin de mariage. A ce moment là, tout s’est enchainé dans ma tête tel un forward rapide d’un vieux Very Bad Trip sans tigre ni Mike Tyson. Soyons honnêtes, lorsqu’on vous annonce que vous êtes témoins, naturellement, on pense EVG. C’est une réflexion limitée mais très masculine.
Mais bien plus qu’une bonne fête entre potes, le témoin de mariage s’inscrit dans une démarche d’accompagnement. En effet de l’EVG au jour sacré, chaque étape a sa symbolique et son lot de plaisir. On reviendra d’ailleurs ultérieurement sur un Shop de Costumes Parisien de costumes dénichés dans cette aventure. En attendant, trouvons bague à notre doigt et penchons nous sur la quête de l’anneau précieux. Retour sur un voyage au pays de la bague de fiançailles et de l’alliance pour vous accompagner dans votre choix.
La bague de fiançailles
Un peu d’histoire
Porté par un esprit de curiosité, ma première démarche fût de comprendre la symbolique de la bague de fiançailles. Certes, c’est un signal pour dire qu’une grosse soirée s’organise, mais la vraie légende remonte à l’Antiquité romaine. A cette époque, la croyance suggérait qu’une veine reliait ce doigt directement au coeur. C’est grâce à cette croyance qu’un anneau en fer était passé à l’annulaire gauche.
Loin de moi l’idée de vous faire un PowerPoint historique alors attachons nous au symbole moderne. Celui de l’engagement. Ni plus, ni moins.
La bague de fiançailles : pléthore de choix
Fini l’anneau en fer, bien que cela serait moins onéreux pour les hommes, la bague de fiançailles s’est offert un lifting moderne. Elle arbore généralement une ou des pierres précieuses. Elle exhibe souvent un solitaire mais rien n’oblige. Désormais tout est possible. Certaines la préfère imposante et d’autres plus discrète. L’essentiel c’est qu’elle ressemble à l’être aimé. Je vous invite à étudier 3 caractéristiques principales de ce bijou pour concrétiser votre choix.
Le choix des métaux
- Or Rose : s’appuie sur touche de cuivre dans l’alliage lui offrant sa couleur rosée
- Or Blanc : réputée pour sa résistance, il incarne l’allié de choix des moins soigneux
- Or Jaune : se laisse bercer par la teinte naturelle de l’or
- Platine : conserve son éclat, malgré une possibilité de rayures plus marquée
Le carat de la pierre ou des pierres
A distinguer du carat de l’or, il définit en réalité une unité de mesure du poids des pierres. Pour les plus avares d”entre vous, retenez que plus le chiffre est haut, plus votre CB risque de bloquer 😉
Le serti
L’art de sceller la pierre sur le métal. Une notion a prendre en compte selon l’usage.
- Serti clos : encerclement complet de la pierre par du métal
- Serti griffes : accroche de la pierre par des petites tiges de métal.
- Serti grain : maintien des pierres entre elles par de minuscules boules de métal
Le choix pour la mariée : Madeleine par Gemmyo
Fidèle compagnon de mes aventures, le marié s’est inspiré de mes dernières lignes. En effet, je présentais récemment une entreprise française inspirée et inspirante qui avait su bousculer les codes : Gemmyo. Vous allez me dire, le type n’a pas de personnalité, je dirais qu’il a du goût. Un coup de coeur exploité à la perfection confirmant d’après lui mes dires … au travers d’une expérience client attachante et innovante.
Fabriqué en France, dans les ateliers Gemmyo, c’est en ouvrant l’écrin rosé que j’ai découvert le précieux. Un modèle Madeleine 0,3 ct à son image : rétro-discret. Porté par ses 18 diamants de 1,2 mm et de 7 diamants de 1,8 mm, cette bague s’inspire du mouvement artistique Art Déco.
Côté finition, l’or 750 millièmes – ou 18 cts – désigne un mélange de 75% d’or fin (d’or massif donc) et de 25% d’autres métaux comme l’argent et le cuivre qui vont durcir l’alliage.
Ma première impression fût Nolanesque (référence cinématographique) : une sorte d’inception et d’une capacité à mélanger les époques. Un esprit certes vintage mais parfaitement dans l’ère du temps. Une vraie madeleine de Proust (référence littéraire). Rassurez-vous, j’ai épuisé tout mon stock de références, alors je vous laisse plutôt apprécier les photos.
L’alliance
Comme vous le savez, après avoir réglé le problème de l’EVG. Il a fallu se pencher sur la suite : costumes, repas, bagues, danses des canards … Pour la bague, ce n’est pas le plus complexe, mais soyez vigilants sur le délai. Prévoyez 4 mois avant le mariage pour éviter les retards et les fautes de taille.
Un pacte pour l’éternité
Une alliance constitue un symbole d’union entre deux personnes. Ils s’échangent lors d’une cérémonie de mariage, après le consentement, et pour sceller l’union. Historiquement, l’alliance de part sa forme ronde incarne l’éternité. Dans l’Egypte antique, ils utilisaient des anneaux en roseaux tressés.
Par la suite l’alliance s’est offerte des variante avec des formes plus travaillées en ivoire ou en bois. Désormais, si elle est faite de matériaux nobles et précieux, sa symbolique reste intacte : elle reste circulaire, et transporte le couple dans l’éternité. Pour ajouter un touche d’humour, quand on voit le taux de divorce, on se dit que la symbolique a pris un coup dans l’aile.
La question classique : où la porter ?
L’alliance se porte traditionnellement en France à l’annulaire de la main gauche. Pour quelle raison ? Historiquement, on s’appuie sur la théorie de la veine d’ lamour qui relier l’annulaire au coeur. Dans d’autres cultures comme en Chine, chaque doigt est associé à un membre de la famille. De ce fait, l’annulaire incarne le partenaire de vie.
Concernant la main, rien d’universel. Certaines cultures la portent à droite, d’autres à gauche. En France, et contrairement à nos voisins germaniques, nous la portons à gauche.
Alors que faire de la bague de fiançailles ?
Elle se porte sur le même doigt que l’alliance. Elle cédera la place la plus proche du coeur à l’alliance cependant. Cette règle s’applique quand il existe une certaine harmonie ou cohérence entre les modèles de bagues.
En cas de monture différente, où si l’une est trop imposante, on pourra s’autoriser un écart à la tradition. Dans ce cas c’est régulièrement que la bague de fiançailles s’offre un passage de la main gauche à la main droite. Elle céde ainsi la place traditionnelle à l’alliance.
Le choix du marié : Alliance Homme Gaillon 3,5mm
Encore une fois, rien n’est simple car il existe de nombreuses variantes. Cependant rien de figé. Une alliance empierrée (diamant, saphir) n’est pas interdite. Moins de 10 % des hommes font ce choix et coupent donc avec le métal plus culturel.
De notre côté, nous sommes restés classiques. Notre recherche, un bijou à la fois simple, classique, minimaliste, intemporel. Mais même quand tu veux être simple, tout reste compliqué :
- Demi-Jonc : la forme d’un fil d’or rond qu’on aurait sectionné en deux, l’extérieur légèrement bombé
- Ruban : un intérieur et un extérieur plat
- Jonc complet : un anneau parfaitement rond, bombé à l’intérieur comme à l’extérieur.
- Alliance biseautée : au centre du motif, l’anneau se resserre au point de ne devenir qu’un trait de métal.
C’est donc également chez Gemmyo que la marié a choisi une alliance Gaillon 3,5 mm en Or blanc 750 ‰. Côté gravure, on restera sur un schéma de type : Prénom & Prénom – Date
Conclusion
Chaque étape dans le mariage apporte son lot de surprises, de découvertes. Si certaines épreuves comme celles liées aux choix de la bague semblent moins maitrisées que l’EVG ou le choix du costume, elle n’en reste pas moins une étape symbolique.
Prenez le temps de vous poser, que vous soyez classiques ou plus excentriques, rien n’est interdit. Bien plus qu’un bijou, c’est surtout un symbole que l’on porte. Cette étape est essentielle et se partage à deux avant le grand consentement.
