En tant que passionnés de mode, il existe des Success Stories que nous aimons entendre et qui réveilleraient chez quiconque l’envie d’entreprendre. Soucieux de vous présenter des produits de qualité à des prix abordables, nous poursuivons notre quête du qualité-chic à prix abordable. Dans la même lignée que « LePantalon » qui avait séduit vos cuisses et « Leny Harper » qui avait charmé vos poignets, « The Nines » compte vous faire bomber le torse sans pour autant mettre la main au porte monnaie. Le discours alléchant de nos jeunes créateurs est-il le fruit d’une belle prestation de communication ou simplement le résultat d’une assurance qu’ils doivent à la qualité de leurs produits ?
Des talents français à l’inspiration So British :
Erwan Desvignes et Renaud Martel se rencontrent en 2006 au cours d’un séjour en Suède avant de décider de créer leur marque qui se veut être un voyage au pays de l’élégance masculine. Initialement instigateurs du projet en ligne « La Maison du Bouton de Manchette », qui se veut redonner un second souffle à un accessoire en perte de vitesse, les jeunes entrepreneurs constatent que qualité et accessibilité ne sont pas opposables. S’affranchissant de toutes contraintes liées à un intermédiaire, ils poursuivent l’aventure en développant un concept similaire autour de la cravate.
Fort de son succès, la fine équipe s’octroie le marché de la ceinture, de la chaussure puis de la chemise avant d’ouvrir un premier point de vente physique. La marque, baptisée « The Nines » en référence à l’expression « to be dressed up to the nines » signifiant « être tiré à quatre épingles » propose des collections qui s’inspirent aussi bien de styles et cultures variés que du monde de l’automobile, de la marine …
Un savoir-faire artisanal :
Si l’inspiration est franco-anglaise, c’est vers le savoir-faire italien que la StartUp s’est tournée dans une époque où pourtant les pays frontaliers se trouvent victimes d’une vague de délocalisation. En s’appuyant sur des artisans Européens méticuleusement sélectionnés, « The Nines » a fait de la qualité son combat tout en s’impliquant dans la confection des produits à leurs côtés.
Les formes et les couleurs sont travaillées, les matières sont recherchées et les matériaux sont sélectionnés avec minutie, afin d’assurer la qualité et la beauté de leurs articles. Une démarche d’implication sur l’ensemble de la chaîne de production qui limite le nombre d’intervenants et offre la garantie d’un produit à prix raisonnable sans impacter la qualité.
N’y a-t-il que « Nines » qui m’aille ?
Pour être honnête, si notre rédaction apprécie les belles histoires, elle s’arrête avant tout sur les beaux produits. Soucieux de vous présenter des pièces de qualité et de conserver notre légitimité, il était pour nous essentiel de faire un tour chez « The Nines » pour voir s’ils étaient capables de nous mettre sur notre 31.
C’est vers une panoplie complète que nous nous sommes tournés et notamment la pièce maîtresse de toute collection : le costume, accompagné de sa chemise. Un produit clé de la garde robe, qui nécessite un budget conséquent et sur laquelle on n’aime guère se louper. Il se doit d’être bien coupé, et d’un style intemporel pour résister à quelques années sauf pour les plus aisés d’entre nous qui changent de costards comme de slips 😉
Après plusieurs années de réflexion et plus de 20 prototypes différents, l’équipe propose un modèle réfléchi qui n’a pas à rougir devant la concurrence des grandes maisons : construction semi-entoilée, tissus 120S de la maison italienne Vitale Barberis Canonico, coupe moderne, points de coutures AMF … Le savoir-faire et l’ambition de la marque transpirent dans cette tenue. Ce « Costarbordable », comme le baptiserai Barney Stinson, est relativement bien taillé.
1. Le costume : 349 €
Le costume Prince de Galles gris en laine peignée issue de la gamme Perennial de la maison Vitale Barberis Cannonico fait l’affaire pour une utilisation de mi-saison. Sa coupe ajustée, le padding léger des épaules, la double fente dans le dos et ses finitions poussées en feront votre nouvel allié au quotidien. Cette pièce maîtresse ne laisse personne indifférent. La coupe convient au physionomie les plus minces. La générosité des épaulettes est bien adaptée et la compatibilité avec cravate est impeccable
2. La chemise : 69 €
Une chemise mousquetaire blanche avec une une coupe ajustée qui épouse parfaitement les contours de votre buste et vous donne une allure élancée. On apprécie les baleines de col amovibles et les hirondelles de renfort. Côté matière la chemise est souple et le tissu reste doux et léger. Les créateurs ont fait le choix d’un tissu confortable et résistant basé sur une popeline double retors.
Une opportunité pour découvrir le col cutaway se distinguant par une large ouverture entre ses pointes. Véritablement distingué et évasé, il offre un regard plus dégagé sur la cravate ou le noeud papillon.
3. La passementière : 5 €
Cette passementière rouge grenadine (Bombay) est une alternative judicieux aux boutons de manchette. Son prix attractif offre la possibilité de s’en procurer plusieurs afin de les assortir à vos différentes tenues comme nous l’avions évoqué dans un article consacré à l’importance des accessoires. Certes, les passementières sont plus fragiles que les classiques boutons, mais nous poursuivons notre quête de l’élégance à prix accessible.
De quoi enrichir votre garde robe :
En moins de 10 ans d’existence, la StartUp d’inspiration Européenne a su séduire les hommes. Du haut de ses 150 000 clients, « The Nines » pourrait être tenté de lever le pied. Dans un monde ou la mode est en perpétuelle évolution et dans lequel la concurrence fait rage, la marque a su développer un système rodé offrant au client un rapport qualité prix indiscutable.
S’appuyant sur des artisans rigoureux, un savoir faire, une motivation débordante et un esprit un brin avant-gardiste, Erwan et Renaud ont su être convaincus avant de devenir convaincants. Une leçon de mode et de commerce qu’on ne peut qu’apprécier et qui, espérons le, saura susciter des vocations chez les plus audacieux de nos lecteurs.
– The Nines –